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LE SOMMET DES DIEUX

Publié le 19 avril 2022

Le Sommet des Dieux

A Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l'on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l'histoire de l'alpinisme. Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l'Everest, le 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité. 70 ans plus tard, pour tenter de résoudre ce mystère, Fukamachi se lance sur les traces de Habu. Il découvre un monde de passionnés assoiffés de conquêtes impossibles et décide de l'accompagner jusqu'au voyage ultime vers le Sommet des dieux.


Pourquoi aller plus haut, pourquoi être toujours le 1er, pourquoi risquer la mort?

Le manga de Taniguchi tentait d'y répondre.

 

Cette adaptation n'est pas mal, pour son adaptation mais aussi pour elle-même.

Une bonne réalisation qui ne restituera pas toute la beauté des images de Taniguchi mais offrira les siennes.

C'est un petit l'histoire du " Grand Bleu" de Besson, avec sa compétition, son dépassement de soi, la beauté de la nature et ses excès.

Un jeune journaliste retrouve la trace d'un ancien grimpeur supposé disparu, se demandant si il ne s'est pas fait volé la vedette sur un vieil exploit du mont Everest sans retour de sa traversée en photos ce jour.

On est reparti pour un nouvel exploit que le journaliste tentera de ne pas faire oublier au monde. Mais il faudra se montrer capable de suivre le grimpeur pour prendre des photos et cela va devenir endurant: grimpe de l'Everest sur une autre face non faite, avec moins d'oxygène.

Une tension dramatique très subtile.

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